• Nous quittons aujourd’hui la province du Gangwon do. Mes problèmes de cheville nous ont empêchés de remplir notre programme de randonnées. Nous garderons tout de même un bon souvenir de ce passage, à cause de la qualité de l’accueil et des nouvelles expériences faite,  en particulier à ces séances d’acupuncture. Ma cheville a presque retrouvée son apparence normale aujourd’hui et je pense que cette médecine a contribué à cette amélioration.

    Avant de partir, je prends quelques photos de la ville de Sokcho à partir de la deuxième fenêtre de notre chambre, celle qui ne donne pas sur la mer.

    27 septembre - Andong

        

    27 septembre - Andong

      

    27 septembre - Andong

    On peut voir dans Sokcho plusieurs bâtiments d’inspiration russe, imitations plus ou moins réussies des coupoles de la cathédrale St Basile à Moscou. C’est vraie que la Russie n’est pas très loin et que, pendant quelques années avant la fin de la guerre de Corée, cette partie du territoire a fait partie de la Corée du Nord, sous forte influence de l’URSS.

    Nous nous dirigeons vers Chuncheon, capitale de la province du Gangwon do par la route 56 qui traverse le parc de Seoraksan. C’est l’occasion de contourner le rocher Ulsan Bawi et d’observer sous des angles différents cette spectaculaire formation rocheuse.

    27 septembre - Andong

      

    27 septembre - Andong

    A partir de Chuncheon, nous prenons l’autoroute 55 qui descend vers le sud à travers de beaux paysages de montagne.27 septembre - Andong

      

    27 septembre - Andong

      

    Je profite d’un arrêt pour vous faire découvrir, par photos interposées notre imposante limousine.

    La bête affiche 192000km au compteur et je suspecte les amortisseurs d’être là depuis le tout début de l’histoire. C’est dire qu’il est impossible de passer sur une bosse ou un ralentisseur à une vitesse supérieure à celle d’un escargot anémique sans faire talonner les suspensions avec un bruit pas vraiment sympathique. Afin de ménager ma cheville en convalescence, dès que c'est possible, je n’utilise que mon pied gauche pour conduire, tantôt pour freiner, tantôt pour accélérer, le temps de réaction face aux aléas de la route en souffre et la suspension avec.27 septembre - Andong

        

    27 septembre - Andong

     Arrivés à Andong, notre destination, nous avons pu nous procurer le programme détaillé du festival de danses masquées qui nous amène ici.

    Pour voir toutes les photos prises aujourd'hui, cliquez sur l'appareil photo ci-dessous

    27 septembre - Andong


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  • Comme promis, voici des nouvelles de ma troisième et dernière séance d’acupuncture. Mes craintes d’hier étaient vaines, aucune nouvelle torture n’était au programme d’aujourd’hui.

    C’est donc un petit reportage photo que je vous propose. Les prises de vues ont été assurées par Kyong AI.

    Ici le praticien pique ma cheville avant de placer la ventouse qui va aspirer le sang.26 septembre Sokcho

    La ventouse est en place.26 septembre Sokcho

    Ensuite il place les aiguilles.26 septembre Sokcho

    Et cette pelote d’épingle, c’est mon pied après l’opération.26 septembre Sokcho

    Me voici enfin branché, grâce aux pinces crocos. L’objet noir qu’on voit à la partie supérieure de l’image est un radiateur qui chauffe légèrement la zone où sont plantées les aiguilles.26 septembre Sokcho

    Enfin la mystérieuse lampe verte qui est en fait, selon l’infirmière qui la met en place, un appareil qui chauffe l’intérieur du membre à traiter, un peu comme un four à micro ondes.26 septembre Sokcho

    La situation de la cheville s’étant un peu améliorée, le médecin ne s’est pas opposé à une marche de quelques centaines de mètres et nous en avons profité pour nous livrer à une visite du marché de Sokcho où Kyong Ai a déjà fait ses courses plusieurs fois mais que je ne connais pas.

    Comme tous les marchés coréens, il stimule vue et odorat.

    Et le poisson séché y tient une place de choix, présenté de bien des façons.

    26 septembre Sokcho

      

    26 septembre Sokcho

          

    26 septembre Sokcho

      

    Le riz, cet aliment tout simple pour nous, en Europe, se décline en nuances multiples ici.26 septembre Sokcho

    Les épices ne sont pas oubliés et le kimchi étale son rouge vif.26 septembre Sokcho

    Ces araignées, de taille monstrueuses, déjà évoquées dans un billet précédent, viennent des eaux russes, situées bien plus au nord.26 septembre Sokcho

    Ces deux là sont bien coréennes et ont terminées dans nos assiettes car au milieu du marché, les  vendeurs de crustacés ont installé des tables où on peut consommer ses achats. Ce n’est finalement que la troisième fois en une semaine que nous mangeons des araignées. Pour vous faire pâlir de rage, nous avons dépensé 30.000Won en tout, soit environ 20 Euros pour ces deux là.26 septembre Sokcho

    Vous ne rêvez pas, les coquillages qu’observe Kyong Ai d'un air dubitatif dans ce bac sont bien des moules !26 septembre Sokcho

    Une photo du motel Song Rim, à Sokcho, où nous avons passé presque une semaine. Si vous passez par là nous recommandons. La fenêtre ronde au 5eme étage (Notre rez-de-chaussée s'appelle étage 1 ici et il y a bien un 4eme étage, contrairement a beaucoup d'hôtels qui passe directement du 3eme au 5eme, en éliminant le 4, pour cause de superstition) est celle par laquelle nous observions la mer.  A mon retour en France, j’ajouterai au blog un descriptif des logements que nous avons fréquenté. Si des lecteurs sont tentés par l’aventure coréenne, ça peut leur rendre service.26 septembre Sokcho

      

    C'est notre dernier jour ici. Demain nous partons pour Andong où se déroule un festival de masque avec des danses traditionnelles qui donneront, je l'espère de belles photos. Pour changer du trajet aller, fait le long de la côte est, nous passerons par l'intérieur du pays.


    Cliquez sur l'appareil photo ci-dessous pour voir toutes les photos du jour

    26 septembre Sokcho


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  • Le billet d’aujourd’hui sera bref. En effet, seuls les lecteurs n’ayant pas prêté une attention suffisante à celui d’hier ignorent que nous sommes plus ou moins bloqués à l’hôtel pour permettre à ma cheville droite de retrouver l’ensemble des fonctions dont la nature l’avait initialement dotée.

    A part une nouvelle séance d’acupuncture, le reste de la journée a été consacré à la préparation de la fin de notre séjour, en adaptant le programme à mes performances actuelles.

    L’acupuncteur avait donc déclaré que trois séances étaient le minimum en dessous duquel aucun résultat ne pouvait être obtenu, et nous sommes retournés dans son officine en fin de matinée pour la deuxième.

    Je franchissais, confiant, la porte de la pièce où le patient reçoit, allongé, les soins. Je croyais en effet savoir ce qui m’attendait, la même chose que la veille. Tel ne fut pas le cas. Si on m’a bien planté des aiguilles, au nombre de dix aujourd’hui, c’était dans une autre partie de ma cheville, plus haut et plus près du tibia. On m’avait avant pompé un peu de sang, pas du tout le sang sorti du circuit formant l’hématome, mais du sang bien propre, pris au niveau de cette bosse sur la cheville qui me semble être l’endroit où le pied s’articule avec la jambe. S’agirait-il d’une réhabilitation de la saignée chère aux médecins raillés par Molière ?

    Si la suite de la séance utilisait un générateur électrique, ce n’était pas le même qu’hier et le courant ne passait pas par des électrodes colée sur la peau, un peu comme celles qui sont utilisées pour faire les électrocardiogrammes, mais par de très ordinaires pinces crocos directement accrochées au aiguilles posées par l’acupuncteur. Pendant les premières secondes, l’effet est très désagréable, on peut même dire douloureux. Heureusement il s’atténue vite, soit parce que l’organisme s’habitue, soit parce que le générateur module la puissance des impulsions.

    On exposa ensuite pour un quart d’heure ma cheville à un étrange appareil émettant une lueur vert clair. Le câble alimentant la tête de cette machine est d’un fort diamètre et ressemble à s’y méprendre à ceux qui véhiculent la haute tension nécessaire à la production des rayons X sur certains appareils de radiologie. C’est parfaitement indolore, mais les rayons X le sont aussi. Incontestablement. En tous cas, ma cheville, dont l’état s’était aggravé par mes efforts prématurés de la veille, allait incontestablement mieux à l’issue de la séance.

    Ces traitements à base d’électricité sont-ils partie intégrante de l’acupuncture ? J’en doute dans la mesure où on pratiquait cette méthode bien avant d’avoir découvert les mystères de la fée électricité.

    Le but de ces traitements était-il le même que ceux reçus hier ? Je pense plutôt que le praticien a saisi l’opportunité de ma présence pour se lancer dans la rédaction d’un traité sur l’électrolyse des occidentaux. Il utilise pour cela, l’un après l’autre, tous les appareils de son laboratoire en notant soigneusement les résultats. Si vous avez l’occasion de lire ce traité dans la presse scientifique, ayez une pensée pour moi qui en fut le cobaye.

    Ce mercredi matin, je vais subir ma troisième séance et la confiance qui m’habitait hier en franchissant la porte du cabinet a laissé la place à une certaine appréhension. Si je survis à cette séance, je vous promets de la décrire ici, sans omettre aucun détail. Kyong Ai va par ailleurs prendre avec elle l’appareil photo et vous pourrez donc avoir une idée plus précise de ce qui se passe ici.


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  • Après trois jours d’immobilisation, nous nous rendons ce lundi au rendez-vous fixé par le médecin pour évaluer la situation de ma cheville torturée. Et le verdict tombe, il faut continuer à porter cette encombrante goulotte et, si je suis autorisé à marcher un petit peu, il est hors de question d’envisager la moindre randonnée.

    J’ai fini par me laisser convaincre par Kyong Ai, qui me tanne le cuir depuis mon accident, de tenter l’expérience de l’acupuncture, souveraine selon elle dans ce genre de cas. Les deux médecines, l’orientale qui est la tradition ancestrale et l’occidentale, cohabitent assez pacifiquement en Corée. Le gars qui va me piquer nous engueule tout de même pour ne pas être venus plus tôt. C’est de bonne guerre ! Il commence par aspirer le sang de l’hématome qui ne semblait pas gêner le médecin de l’hôpital. Ensuite, il me pose neuf aiguilles, toutes sur la cheville, aux alentours de la zone douloureuse. Elles resteront ainsi quinze minutes, alors qu’un radiateur réchauffe la zone. Le traitement se terminera par l’application d’électrodes qui envoient des impulsions électriques pendant un quart d’heure. Pas vraiment douloureux mais carrément désagréable.

    L’acupuncteur me donne la même consigne que son confrère : légère activité tolérée.

    Ayant reçu la bénédiction des deux hommes de l’art, nous décidons l’après midi de prendre le bus pour retourner dans le massif se Seoraksan, théâtre de mes exploits malheureux. Pas pour nous lancer dans de nouvelles difficultés mais pour emprunter le téléphérique qui monte à peu près à l’altitude atteinte lors de l’ascension de l’Ulsan Bawi, soit 870 mètres, sur le versant opposé du massif, du côté où se trouvent les pics les plus élevés.

    Le téléphérique conduit en lieu nommé Gwongeumseong où, selon la légende, le roi Gojong et ses proches se sont réfugiés lors de l’invasion mongole en 1254.

    Les vues sont, une nouvelle fois spectaculaires, aussi bien depuis la cabine du téléphérique que des plateformes d’arrivée.

        

    A partir de cette plateforme, un sentier d’apparence facile permet de s’élever un peu et d’atteindre un col d’où le point le plus élevé et l’autre versant sont visibles. Nous marchons sur les quelques dizaines de mètres, sans problème, sauf au niveau de la chaussure car l’espèce de sandale en plastique qu’on m’a donné à l’hôpital pour faire l’interface entre la goulotte et le sol n’est pas vraiment conçue pour ce que nous sommes en train de faire. Ce truc s’accroche dans toutes les aspérités du sol et m’oblige à adopter une démarche de héron telle que seule la légendaire retenue des asiatiques me permet d’éviter fous rires et quolibets.

      

    Lors de la descente je prends une photo du Bouddha auprès duquel nous avons posé la semaine dernier. Vu du dessus, son coté massif est plus impressionnnant.

    Au retour de cette expédition, une fois parcourus les quelques centaines de mètres qui séparent la station du téléphérique de l’arrêt de bus, ma cheville devient douloureuse. Arrivé à l’hôtel, il se confirmera qu’elle est bien enflée, plus même semble-t-il qu’au soir de l’accident. Je devrais ôter la goulotte pour pouvoir trouver le sommeil. Au matin, cette pauvre cheville a repris une apparence normale. Une nouvelle séance d’acupuncture va, je l’espère, faire évoluer les choses dans le bon sens.

    La morale de cette expérience est qu’il faut, pour le moment, bannir toute forme de marche.

    Le sympathique couple que nous avons rencontré lors de la descente d’Ulsan Bawi, familier du massif, nous avait dit que cette marche d’Ulsan Bawi était une simple promenade comparée à l’ascension des pics les plus élevés tels que le Daecheongbong à 1708 mètre d’altitude qui était notre objectif initial. Ce n’est que partie remise et je compte bien revenir ici un jour et atteindre ce sommet. Il faudra toutefois revoir sérieusement la question de l’équipement et nous doter de vraies chaussures de montagne à tige haute.

    Comme quoi, même à un âge avancé, on peut encore apprendre des choses.

    Un clic sur l'appareil photo ci-dessous vous permettra de voir toutes les photos du jour

    24 septembre - Gwongeumseong


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  • Après notre dégustation d’araignée hier, nous avions repris la route et roulé en direction du nord. C’est finalement dans un village situé tout près de la côte, nommé Hupo que nous avons loué une chambre pour la nuit, avant de continuer notre route le lendemain.

    La météo annonçant un temps dégagé pour le lendemain, nous avons choisi cet endroit, près de la mer dans l’espoir d’assister au lever de soleil dont nous avons été privés sur l’île de Jeju.

    Le lendemain, avant l’heure du lever du soleil, nous nous dirigeons vers un promontoire, orienté vers l’est. Les premières lueurs du jour montrent bien quelques nuages sur la mer, à l’horizon, mais le soleil les traversera pour nous offrir ces beaux rayons teintés de rose. Le cadre n’est sans doute pas aussi prestigieux que celui du cratère de l’Ilchulbong, mais j’espère que vous apprécierez.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Après un petit déjeuner dans un restaurant de la chaine « Paris – baguette » qui a ouvert beaucoup de points de vente dans le pays et offre des produits tout à fait acceptables, même s’ils ne ressemblent pas vraiment à ceux de nos boulangeries, nous reprenons la route.

    300km plus loin nous nous arrêtons au Sunrise Park, à l’entrée de la ville de Sokcho, où, selon le guide, il est possible de trouver des informations sur les chemins de randonnées du parc de Seoraksan, tout proche. Guidés par ces informations, nous prenons une chambre tout près de l’entrée du parc. Beaucoup d’établissements sont fermés et certains sont même visiblement abandonnés. Comme la plupart des lieux touristiques dans ce pays, la fréquentation est très importante pendant les mois de congés puis disparait presque complètement après, sauf pendant les week-ends. Seoraksan n’échappe pas à cette règle et l’endroit est assez désert. Les seules personnes que nous rencontrerons sont venues des villes proches pour la journée. Le Sora motel où nous sommes installé n’est vraiment pas terrible la chambre est exigüe, les sanitaires d’un autre âge et la propreté toute relative. Seul point positif, un réseau wifi inclus dans le prix de la chambre. Il est à peine midi, et, tout juste installés, nous partons à la découverte du parc. Il est trop tard pour se lancer sur les pistes qui conduisent aux sommets les plus élevés du parce, vers 1750m, mais nous parait raisonnable de faire les 3,8km qui conduise à l’Ulsan Bawi, littéralement le rocher d’Ulsan, qui culmine à 870m.

    Selon la légende ce rocher représentait la ville d’Ulsan, lors d’une réunion convoquée par le créateur du monde et de ces beautés, réunion au cours de laquelle on devait décider de construire la plus belle montagne du monde. Arrivé en retard à cette réunion à cause de son imposante masse, le malheureux rocher n’a pas pu y participer. Sur le chemin du retour, il trouva la région de Seoraksan si belle qu’il décida d’y rester. Voici ce rocher, vu de la vallée.

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Avant la piste elle même, dans un temple boudhiste, une statue du Boudha en bronze, pesant 160 tonnes, observe les marcheurs. Nous immortalisons notre passage ici en posant devant elle.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Le début de l’ascension est assez facile. La vue sur les massifs environnant est particulièrement belle.

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

        

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

      

    De nombreux écureuils, moins sauvages que leurs comparses français des forêts de Fontainebleau ou de Sénart, se laissent approcher.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Les choses se corsent nettement après un point nommé Herundeul Bawi, où se trouve un autre rocher remarquable. Cette boule de 16 tonnes peut être bougée, selon la documentation locale, par un groupe de personnes déterminées. 19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    A partir de là l’ascension se fait en grande partie par des escaliers suspendus dans le vide. Kyong Ai pourtant pas particulièrement peureuse, renoncera à grimper jusqu’au sommet. Elle décide de m’attendre alors que je grimpe les 200 derniers mètres de dénivelés.

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

        

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

        

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

         

    La vue du point le plus haut est splendide et je fais quelques photos pour en faire profiter Kyong Ai et tous ceux qui n'auront pas la chance de venir ici.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

        

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

      

    Sur le chemin du retour, mon pied droit, chaussé, comme le gauche, d’une chaussure dont les  crampons ne sont pas de première jeunesse glisse sur un rocher friable et je me tords méchamment la cheville. Après un peu d’attente, je reprends mon chemin. J’arrive à marcher mais la douleur est toujours là, bien sensible. Lorsque je retrouve Kyong Ai, un peu plus bas, elle est en compagnie d’un couple de coréens avec lequel elle a sympathisé. Gentiment, le mari sort de son sac à dos un flacon de ce qui m’a parut être de l’arnica et m’enduit copieusement la cheville avec son contenu. Nous descendrons ensemble jusqu’à l’entrée du parc. En route, il me conseille de faire une pause en plaçant mes pieds dans le torrent qui dévale de la montagne, afin d’éviter que ma cheville gonfle. L’eau, très froide, me fait effectivement du bien et j’espère à ce moment que tout va rentrer dans l’ordre. Le couple aura ensuite la gentillesse de nous raccompagner en voiture jusqu’à notre hôtel, situé à quatre km de là.

    La nuit passée à l’hôtel n’améliore malheureusement en rien l’état de ma cheville. Après un coup de téléphone avec mon assurance qui me confirme que ce type d’accident est bien couvert par mon contrat, même si un rapatriement sanitaire est nécessaire, nous prenons un taxi pour aller en consultation au Medical Center de Sokcho, établissement conseillé par mon assureur.

    Une heure après, le verdict tombe. Vous pouvez en prendre connaissance vous-même en observant la photo ci-dessous.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Une magnifique goulotte pour immobiliser la cheville et trois jours minimum de repos forcé.

    Au passage, j’ai été impressionné par la qualité de la prestation de l’établissement où j’ai été soigné.

    En moins d’une heure donc, nous avons rempli les formalités d’admission, été reçu par un médecin qui à demandé des radios, faites en attendant zéro minutes. Le matériel ultra performant (digital X ray Philips) a mis à disposition instantanément, sur l’écran HD du médecin, les radios de ma cheville. La goulotte a été posée avec zéro minute d’attente. Le tout nous a été facturé 91.000 wons, soit 60 Euros environ. L’endroit est ultra moderne, d’une propreté irréprochable, le personnel nombreux, attentif et souriant. J’ignore si cet endroit est une structure privée ou publique, mais mes expériences récentes du système hospitalier français sont loin d’être aussi positives.

    Seul bémol, on m’a fait une piqure, probablement d’anti inflammatoire et nous sommes partis avec un ordonnance pour des comprimés que j’ai fait la bêtise de prendre. Vu les douleurs qui m’ont tiraillé l’estomac le reste de la journée et une bonne partie de la nuit, j’ai du absorber en une seule fois autant d’anti inflammatoire que dans le reste de ma vie. Tout est rentré dans l’ordre lorsque j’ai arrêté de prendre ces foutus comprimés. Ma cheville ne me fait absolument pas souffrir. Au moment où j’écris ces ligne, le dimanche 23, vers 16heures, il ne me reste qu’un peu plus d’une demi journée a attendre avant de revoir le médecin pour juger de mon état puis de décider ce que nous ferons pendant le reste de notre séjour.

    Nous avons changé d’hôtel pour passer ces trois jours et nous sommes désormais installés à Sokcho même, avec une belle chambre, très propre,  avec vue sur la mer et une connexion internet. Kyong Ai est aux petits soins avec son grand malade de mari. A titre d’exemple, nous avons mangé, hier à midi deux nouvelles araignées, achetées vivantes puis cuites sur le marché de Sokcho19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi.

    Autre avantage, ce blog, pour la toute première fois, est à jour sans aucun retard !

    Un clic sur l'appareil photo ci-dessouspour voir toute les photos du jour

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi


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