• Nous arrivons à Daegu et nous installons dans un motel près de la gare des bus.

    L’étape sera plutôt shopping que touristique. Kyong Ai va faire des courses et remplit deux gros cartons qui partent vers la France par la poste. Ils contiennent les ingrédients des spécialités à venir en France ; calamars, algues et bien d’autres choses encore.

    Je profite de ce temps où ma présence avec ma moitié est non seulement inutile mais probablement nuisible pour rattraper un peu du retard pris par mon blog.

    Nous prenons le temps de visiter un lieu recommandé par le guide Lonely Planet : le marché aux herbes médicinales. En fait de marché, il s’agit d’échoppes dans une rue comme on en voit dans pratiquement toutes les villes coréennes, peut-être juste un peu plus nombreuses. Il émane de ces boutiques ou des cartons exposés à l’extérieur des parfums étrange que la photo ne permet malheureusement pas de partager avec vous, chers lecteurs.

    16 au 18 septembre - Daegu

      

    16 au 18 septembre - Daegu

      

    16 au 18 septembre - Daegu

    Un musée de la médecine orientale est installé juste à coté. Il est manifestement destiné aux enfants qui sont d’ailleurs nombreux, venus d’écoles et accompagnés de leurs professeurs.

    Dans la rue, Kyong Ai s’exerce à un jeu de cerceau coréen, avec un succès tout relatif.

    16 au 18 septembre - Daegu

      

     

    16 au 18 septembre - Daegu

    A proximité, quelques maisons traditionnelles, conservées au milieu des tours. Il s’agit de la résidence du poète Lee Sang Hwa, célébré pour son rôle dans la résistance contre l’occupation japonaise au début du vingtième siècle. Là aussi l'ambiance est assurée par les enfants en visite.

      

      

      

      

     

     

    16 au 18 septembre - Daegu

      

     

    16 au 18 septembre - Daegu

    Le 18 au soir, nous repartons pour Kyong Ju. Nous retournerons le lendemain sur des lieux fréquentés il y bien longtemps, nous remonterons ensuite vers le nord en longeant la côte est en destination de la zone montagneuse du Gangwon do, et de ses nombreuses randonnées.

    En cliquant sur l'appareil photo ci-dessous, vous pourrez voir toutes les photos prises aujourd'hui

    16 au 18 septembre - Daegu


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  • Comme on pouvait le craindre, le ciel est complètement couvert et nous nous épargnons une nouvelle ascension du cratère de l’Ilchulbong. Notre randonnée du jour suivra donc le tracé du sentier olle n° 2. En fait nous commencerons avec les derniers kilomètres du sentier n° 1 qui passe à proximité de notre logement, avant d’enchainer sur le sentier suivant.
     

    Cela commence par la longue et belle plage de sable noir de Gwangchigi qui offre une belle vue sur le cratère d’Ilchulbong.

    Une plaque de pierre, gravée avec un texte de JMG Le Clézio, en français et avec un nombre raisonnable de fautes de frappe, rappelle de massacre par la milice sur cette plage de milliers d’habitants, en 1948, pendant la période troublée entre la décolonisation et la guerre de Corée.

    Au bout de la plage, une fois la rue traversée, on rencontre un petit parc aménagé avec des statues de pierre représentants les symboles de l’île de Jeju. Kyong Ai pose au coté d’un cochon noir qui est un des aliments préféré ici, même si son appellation officielle est « cochon de fange ».

    Le chemin louvoie ensuite dans une zone humide où on peut voir quelques élevages d’abalones. Ce territoire, très vaste, est celui des oiseaux migrateurs qui y trouvent leur nourriture.

    Les turumis, de belles grues blanches, oiseaux symboles de la Corée, y sont très nombreuses. J’ai dû m’y reprendre à maintes reprises pour réussir à en photographier une car ces grues sont très méfiantes et s’envolent dès qu’on fait mine de s’approcher d’elles. Mon 200mm s’est révélé un peu juste pour ce travail.

    En sortant de cette intéressante partie sauvage, on traverse une zone urbaine sans grand intérêt. C’est là qu’on trouve une station Olle avec le tampon que les randonneurs utilisent pour marquer leur passage sur ce sentier. Il y a normalement une station telle que celle-ci sur chacun des vingt sentiers Olle.

    Après, le chemin monte sur une colline couverte de plantations de mandariniers. Ces fruits, très doux, sont très appréciés et les coréens qui visitent l’île de Jeju sont nombreux à en ramener sur le continent.

      

    La randonnée terminée, nous rentrons en bus à Seongsan, notre lieu de résidence.

    Dans le min bak, Kyong Ai fait un peu de cuisine car, sur la véranda le propriétaire à installé un évier et une plaque de cuisson. De fait la porte coulissante qui sépare la chambre et cette kitchenette reste assez longuement ouverte. Nous verrons, plus tard que ce détail n’est pas sans importance.

    Les âmes sensibles peuvent s’épargner la lecture des lignes qui suivent car elles décrivent se qui restera, au moins à ce stade de notre périple, la plus désagréable de nos expériences.

    Après quelques heures de sommeil, kyong Ai se réveille en sursaut, ressentant une vive douleur au front. De toute évidence, elle a été piquée ou mordue par un insecte. Nous nous livrons à un examen approfondi des lieux et je finis par découvrir un moustique sur le mur. Lors de son exécution par mes soins celui-ci repend une belle quantité de sang, ce qui démontre qu’il avait déjà trouvé une proie. Bien que Kyong Ai soit sceptique quant à  responsabilité de ce volatile dans sa douleur au front, nous finissons par nous recoucher. Une heure après, c’est moi qui suis la nouvelle victime, mordu au coude. Kyong Ai n’a pas exagéré, la douleur est très vive, un peu comme une grosse brulure et ne passe pas. Nous reprenons nos recherches et, en déplaçant un porte manteau placé le long d’un mur, nous découvrons le coupable : un monstrueux mille pattes, d’au moins douze centimètres de long et d’une couleur rouge foncé. Ces bestioles ont, nous l’apprendrons plus tard, la fâcheuse habitude de pénétrer dans les logements lorsque le temps est à la pluie. J’ignore quels projets avait cette créature pour nous, ce qui est sûr c’est qu’ils ont pris fin lorsque Kyong Ai, armée d’un couteau chauffé sur la flamme du gaz, l’a transformée en trois tronçons indépendants. J’avais auparavant refusé, sans doute à tort, de faire le portrait de l’intrus.

    Au bout de quelques heures, la douleur de la morsure s’est atténuée pour moi, mais elle a durée bien plus longtemps pour ma malheureuse épouse. Le lendemain, jour où nous avions prévu de quitter l’île de Jeju, était un dimanche et toute les pharmacies étaient fermées. Ce n’est qu’en arrivant à l’aéroport que nous avons pu trouver une officine qui nous a délivré pommade et comprimés qu’aucun voyageur averti ne devrait omettre de prendre avec lui avant de s’aventurer dans la campagne coréenne.

    Le vent soufflait déjà très fort lorsque notre avion a décollé, mais le voyage de retour vers Daegu s’est néanmoins passé sans incident majeur.

    Pour voir toutes les photos prise ce jour, cliquez sur l'appareil photo ci-dessous

    15 septembre sentier Olle n°2


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  • 5 heures, le réveil, ou plutôt l’alarme du téléphone sonne. Un coup d’œil dehors confirme que s’il ne pleut pas. On ne voit pas d’étoiles, donc le ciel doit être passablement couvert. Nous tentons tout de même notre chance et regrimpons sur le cratère. Lorsque nous arrivons au sommet nous n’avons été précédés que par trois amateurs plus courage14 septembre l'île d'Udoux que nous.

    Au fil des minutes une cinquantaine de personnes nous rejoindrons, dont une compagnie de soldats venus exprès en bus. Tout ce petit, monde, regard pointé vers l’est, sera déçu car si le soleil s’est bien levé, nous ne l’avons jamais vu à travers les nuages. 14 septembre l'île d'Udo

    Nous surveillerons la météo pour éventuellement tenter de nouveau notre chance le lendemain, mais l’approche du typhon le laisse pratiquement pas d’espoir.

    La suite de la journée sera passée sur l’île d’U do, située à 10minutes de bateau de Seongsan où nous résidons dans un min bak, équivalent des chambres d’hôtes en France. Ce min bak est idéalement situé et nous voyons le cratère d’Ilchulbong de nos fenêtres. Le mini voyage en bateau vers l’île d’Udo, assuré par de petits ferries, se passe sans problèmes. 14 septembre l'île d'Udo

    Nous croisons des petits bateaux de pêcheurs de calamars, avec leur  guirlande de lampes déjà évoquées, rentrant au 14 septembre l'île d'Udoport.

    Une fois arrivés, nous pouvons commencer notre randonnée. Nous suivons un sentier tracé par l’association Olle déjà évoquée dans une étape précédente. Il porte le n° 1-1 et fait le tour de l’île. L’île Udo est l’île de la vache car les premiers habitants trouvaient à son profil une ressemblance avec une vache couchée. J’avoue ne pas avoir été frappé par cette ressemblance, mais mon cruel manque d’imagination m’expose presque à chaque fois à des difficultés pour reconnaitre les formes familières choisies par les habitants, un peu partout dans le monde, pour nommer les reliefs qui les entoure.

    Le tracé du sentier est très agréable, le relief de l’île est assez doux et les 15km de la randonnée sont une simple formalité pour nous. Nous ne rencontrerons que peu de marcheurs. La plupart des coréens loue des quads, des scooters ou des voitures électriques pour se déplacer dans l’île.

    Certains équipages ne maitrisent visiblement pas complètement l’art de la conduite des quads.14 septembre l'île d'Udo

    Le sentier serpente au milieu des champs cultivés, principalement avec de l’ail et entourés des fameux murs de pierres volcaniques.

    Parfois on peut voir, au milieu même des champs cultivés des tumulus, tombes traditionnelles en Corée.

    On trouve aussi quelques plantations d’arachides, une des spécialités de l'île.

    Des vaches paissent paisiblement, sans se douter que l’île, vu son nom, leur appartient.

    On trouve aussi de belles plages et de nombreux petits ports, tout au long de la côte.

      

      

    De retour sur l'île principale, nous observons le ciel avec inquiétude,  car même s'il ne pleut pas, notre lever de soleil semble bien compromis. Demain nous avons prévu une randonnée sur l’île principale, le sentier Olle n°2.

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    14 septembre l'île d'Udo


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  • Remis de nos efforts lors de l'ascension du mont Hallasan hier, nous nous apprêtons à quitter la région de Jejushi pour aller vers l'est de l'île. Nous avons prévu de partir en fin de matinée et passons nos dernières heures en ville à nous promener dans les rues.

    Nous passons devant un Macdo. Il n'y en a pas beaucoup ici en dehors des grandes villes. Celui que nous avons photographié s'est adapté aux habitudes locales qui veulent que les restaurants réalisent une bonne partie de leur chiffre d'affaires en livrant des repas à domicile. On peut donc voir, garées devant l'endroit une flotte de scooters Macdo. 14 septembre Ilchulbong

    Ce type de restauration se développant aussi en France, surtout pour les pizzas, verront un jour des livreurs de Macdo faire la course avec les mobylettes  pizza rapido ? 

    Nous partons donc pour l’extrémité orientale de Jeju, là où comme partout dans le monde, le soleil se lève. Il s’agit de nouveau d’un volcan, appelé Ilchulbong, situé sur la presqu’île de Seongsan. Cet endroit est remarquable car le cratère, de forme circulaire est entouré de falaises qui plongent à pic dans la mer sur les trois quarts de la circonférence, le reste est constitué d’une vaste plaine en pente douce qui rattache le volcan au reste de l’île. Le cratère est perméable et, contrairement à celui de Hallasan, il n’est donc pas occupé par un lac mais par une prairie, tout comme la zone en pente évoquée plus haut. Les vues qui permettent le mieux d’apprécier la beauté du site sont celles prises d’avion. Nous n’avons pas eu la possibilité de prendre une telle vue et j’en emprunte donc une sur le net pour que vous puissiez vous faire une idée.

     14 septembre Ilchulbong

    La tradition veut que les visiteurs se rendent au bord du cratère pour assister au lever du soleil, car étant orienté plein est la vue sur la mer est, parait-il spectaculaire. Nous allons bien sûr escalader le chemin aménagé dès notre arrivée. Il est trop tard pour le lever du soleil mais reviendrons demain pour être en place avant 6 heures du matin. Même sans lever de soleil, l’endroit vaut le voyage, le contraste entre le vert de la prairie, le noir des roches volcaniques et le bleu gris de la mer est saisissant.

    14 septembre Ilchulbong

      

    14 septembre Ilchulbong

      

        14 septembre Ilchulbong

     Au retour, nous passons par  une crique au pied du volcan où travaillent des plongeuses, spécialité de l’île de Jeju. Ces femmes, plutôt âgées, la plus vieille a 78 ans,  font une exhibition deux fois par jour pour les nombreux touristes. La prochaine est programmée pour quinze heures et nous promenons sur la plage de sable noir en attendant le début du spectacle une demi heure plus tard. Les cinq plongeuses exécutent au début une danse, l’une d’entre elle chantant avec un micro.

    14 septembre Ilchulbong

        

     Ensuite, elles s’éloignent un peu du bord vêtues d’une combinaison  et d’une ceinture plombée, une boule de polystyrène comme flotteur  et un filet pour ramener leur pêche. Elles plongent en apnée dans une zone où il doit y avoir environ un mètre cinquante de fond. On est loin du grand bleu.

    14 septembre Ilchulbong

        

    14 septembre Ilchulbong

    Au  bout de quelques minutes, celle qui s’est aventuré le plus loin du bord, se relève en montrant aux spectateurs un malheureux poulpe qui se promenait imprudemment dans les parages. Ce sera la seule prise car après un quart d’heure de barbotage tout le monde sort de l’eau. Nous sommes un peu déçus, mais il faut garder à l’esprit que cette exhibition n’est sans doute  qu’une pâle image du métier très dur et aujourd'hui presque disparu, qu’exerçaient ses plongeuses lorsqu’il s’agissait pour elle non pas d’amuser quelques dizaines de gugusses en bermudas, mais bien de gagner leur vie en vendant leur pêche.

    La météo prévoit de la pluie pour le lendemain et même un typhon qui doit passer sur l’ile. Le dernier en juillet a fait dix huit morts, dont une bonne partie sur l’île où nous nous trouvons.  Notre retour sur le contient est programmé pour le lundi 17 septembre, jour le typhon abordera l’île et nous décidons d’avancer ce retour d’une journée. Ce fut une bonne décision car nous apprendrons plus tard qu’aucun avion n’a quitté l’île le lundi en question.

    Nous nous couchons après avoir programmé le réveil pour cinq heures du matin, afin de voir si, contrairement aux prévisions, une éclaircie nous permet d’assister au fameux spectacle du lever de soleil d’Ilchulbong.

     

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    13 septembre Ilchulbong


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  • Notre randonnée du jour  doit nous conduire au point culminant non seulement de l’île de Jeju mais aussi de toute la Corée du Sud.

    Hallasan est le  volcan emblématique du pays. Il n’ est pas, vous vous en doutez, en activité, sa dernière éruption date de même l’an 1007. Son sommet se trouve à 1950 mètres. Il existe 5 chemins qui permettent de la gravir mais tous ne conduisent pas au point le plus haut. En effet, les bords du cratère sont assez escarpés et aucun sentier ne fait le tour. De plus suite à un typhon qui à provoqué des dégâts dans l’île en juillet certaines voies sont fermées. Après avoir consultés les autochtones, nous décidons de monter par Seongpanak et de redescendre par Gwaneumsa. Nous prenons un taxi qui nous conduit au point de départ à l’entrée du parc régional dans lequel se trouve le massif. Il est environ 7 heures du matin et de nombreux coréens on déjà commencé l’ascension. Des collégiens arrivés en car se sont répartis  en groupe vêtus de gilet fluo de couleurs différentes. Il ya le groupe rouge, le vert, le bleu et le jaune.

    13 septembre - le mont Hallasan

        

    Chaque groupe monte, guidé par un leader, quelques mètres derrière le groupe précédent. Il y a aussi bien sûr de nombreux grimpeurs individuels où en famille. Le point de départ se situe à 720m ce qui fait donc, pour une arrivée à 1950, un dénivelé appréciable de 1230 mètres.  Le chemin est long de 9,6km et  le début est vraiment facile. A mi-chemin, un tronçon plus raide précède une nouvelle partie facile et les derniers 300metres sont difficiles car ils suivent pratiquement la ligne de plus forte pente par un escalier de terre retenue par des traverses de bois.

    13 septembre - le mont Hallasan

      

    Au premier tiers environ de la montée un diverticule permet d’accéder à un cratère secondaire où s'est formé un lac, comme au sommet. Nous y rencontrons un groupe de nones, elles aussi en rando.

     13 septembre - le mont Hallasan

      

    13 septembre - le mont Hallasan

      

     Globalement, l’effort m’a paru plus long mais moins  intense que la montée de Seong Inbong sur l’île d’Ulleungdo. En tous cas, comme pour cette autre randonnée, la chance est avec nous car le ciel est dégagé et nous bénéficions d’une vue supe rbe sur les pourtours du massif. Selon les autochtones qui sont avec nous au sommet, ce n’est pas si courant, celui est très souvent pris dans les nuages.

    13 septembre - le mont Hallasan

      

    13 septembre - le mont Hallasan

     

    Au sommet la foule est impressionnante, chacun sort son repas et le savoure en ce lieu mythique.13 septembre - le mont Hallasan

      

    Bien sûr  nous immortalisons par une photo notre passage ici. Kyong Ai fait la connaissance d’une coréenne de 65 ans qui vient de gravir le mont Hallasan pour la douzième fois.

    13 septembre - le mont Hallasan

     La descente par le chemin de Gwaneumsa est, comme le guide le décrivait, plus directe et plus intéressante pour les paysages offerts. 

    13 septembre - le mont Hallasan

         

      

    Tout en bas, nous complétons le volet mycologiq ue de cette expédition par d’étranges spécimens poussant sur un arbre bien vivant. Un de mes lecteurs saura-t-il les identifier ?

    13 septembre - le mont Hallasan

      

    Demain, départ pour l'extremité est de l'île pour de nouvelles découvertes

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    12 septembre - le mont Hallasan


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