• Le billet d’aujourd’hui sera bref. En effet, seuls les lecteurs n’ayant pas prêté une attention suffisante à celui d’hier ignorent que nous sommes plus ou moins bloqués à l’hôtel pour permettre à ma cheville droite de retrouver l’ensemble des fonctions dont la nature l’avait initialement dotée.

    A part une nouvelle séance d’acupuncture, le reste de la journée a été consacré à la préparation de la fin de notre séjour, en adaptant le programme à mes performances actuelles.

    L’acupuncteur avait donc déclaré que trois séances étaient le minimum en dessous duquel aucun résultat ne pouvait être obtenu, et nous sommes retournés dans son officine en fin de matinée pour la deuxième.

    Je franchissais, confiant, la porte de la pièce où le patient reçoit, allongé, les soins. Je croyais en effet savoir ce qui m’attendait, la même chose que la veille. Tel ne fut pas le cas. Si on m’a bien planté des aiguilles, au nombre de dix aujourd’hui, c’était dans une autre partie de ma cheville, plus haut et plus près du tibia. On m’avait avant pompé un peu de sang, pas du tout le sang sorti du circuit formant l’hématome, mais du sang bien propre, pris au niveau de cette bosse sur la cheville qui me semble être l’endroit où le pied s’articule avec la jambe. S’agirait-il d’une réhabilitation de la saignée chère aux médecins raillés par Molière ?

    Si la suite de la séance utilisait un générateur électrique, ce n’était pas le même qu’hier et le courant ne passait pas par des électrodes colée sur la peau, un peu comme celles qui sont utilisées pour faire les électrocardiogrammes, mais par de très ordinaires pinces crocos directement accrochées au aiguilles posées par l’acupuncteur. Pendant les premières secondes, l’effet est très désagréable, on peut même dire douloureux. Heureusement il s’atténue vite, soit parce que l’organisme s’habitue, soit parce que le générateur module la puissance des impulsions.

    On exposa ensuite pour un quart d’heure ma cheville à un étrange appareil émettant une lueur vert clair. Le câble alimentant la tête de cette machine est d’un fort diamètre et ressemble à s’y méprendre à ceux qui véhiculent la haute tension nécessaire à la production des rayons X sur certains appareils de radiologie. C’est parfaitement indolore, mais les rayons X le sont aussi. Incontestablement. En tous cas, ma cheville, dont l’état s’était aggravé par mes efforts prématurés de la veille, allait incontestablement mieux à l’issue de la séance.

    Ces traitements à base d’électricité sont-ils partie intégrante de l’acupuncture ? J’en doute dans la mesure où on pratiquait cette méthode bien avant d’avoir découvert les mystères de la fée électricité.

    Le but de ces traitements était-il le même que ceux reçus hier ? Je pense plutôt que le praticien a saisi l’opportunité de ma présence pour se lancer dans la rédaction d’un traité sur l’électrolyse des occidentaux. Il utilise pour cela, l’un après l’autre, tous les appareils de son laboratoire en notant soigneusement les résultats. Si vous avez l’occasion de lire ce traité dans la presse scientifique, ayez une pensée pour moi qui en fut le cobaye.

    Ce mercredi matin, je vais subir ma troisième séance et la confiance qui m’habitait hier en franchissant la porte du cabinet a laissé la place à une certaine appréhension. Si je survis à cette séance, je vous promets de la décrire ici, sans omettre aucun détail. Kyong Ai va par ailleurs prendre avec elle l’appareil photo et vous pourrez donc avoir une idée plus précise de ce qui se passe ici.


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  • Après trois jours d’immobilisation, nous nous rendons ce lundi au rendez-vous fixé par le médecin pour évaluer la situation de ma cheville torturée. Et le verdict tombe, il faut continuer à porter cette encombrante goulotte et, si je suis autorisé à marcher un petit peu, il est hors de question d’envisager la moindre randonnée.

    J’ai fini par me laisser convaincre par Kyong Ai, qui me tanne le cuir depuis mon accident, de tenter l’expérience de l’acupuncture, souveraine selon elle dans ce genre de cas. Les deux médecines, l’orientale qui est la tradition ancestrale et l’occidentale, cohabitent assez pacifiquement en Corée. Le gars qui va me piquer nous engueule tout de même pour ne pas être venus plus tôt. C’est de bonne guerre ! Il commence par aspirer le sang de l’hématome qui ne semblait pas gêner le médecin de l’hôpital. Ensuite, il me pose neuf aiguilles, toutes sur la cheville, aux alentours de la zone douloureuse. Elles resteront ainsi quinze minutes, alors qu’un radiateur réchauffe la zone. Le traitement se terminera par l’application d’électrodes qui envoient des impulsions électriques pendant un quart d’heure. Pas vraiment douloureux mais carrément désagréable.

    L’acupuncteur me donne la même consigne que son confrère : légère activité tolérée.

    Ayant reçu la bénédiction des deux hommes de l’art, nous décidons l’après midi de prendre le bus pour retourner dans le massif se Seoraksan, théâtre de mes exploits malheureux. Pas pour nous lancer dans de nouvelles difficultés mais pour emprunter le téléphérique qui monte à peu près à l’altitude atteinte lors de l’ascension de l’Ulsan Bawi, soit 870 mètres, sur le versant opposé du massif, du côté où se trouvent les pics les plus élevés.

    Le téléphérique conduit en lieu nommé Gwongeumseong où, selon la légende, le roi Gojong et ses proches se sont réfugiés lors de l’invasion mongole en 1254.

    Les vues sont, une nouvelle fois spectaculaires, aussi bien depuis la cabine du téléphérique que des plateformes d’arrivée.

        

    A partir de cette plateforme, un sentier d’apparence facile permet de s’élever un peu et d’atteindre un col d’où le point le plus élevé et l’autre versant sont visibles. Nous marchons sur les quelques dizaines de mètres, sans problème, sauf au niveau de la chaussure car l’espèce de sandale en plastique qu’on m’a donné à l’hôpital pour faire l’interface entre la goulotte et le sol n’est pas vraiment conçue pour ce que nous sommes en train de faire. Ce truc s’accroche dans toutes les aspérités du sol et m’oblige à adopter une démarche de héron telle que seule la légendaire retenue des asiatiques me permet d’éviter fous rires et quolibets.

      

    Lors de la descente je prends une photo du Bouddha auprès duquel nous avons posé la semaine dernier. Vu du dessus, son coté massif est plus impressionnnant.

    Au retour de cette expédition, une fois parcourus les quelques centaines de mètres qui séparent la station du téléphérique de l’arrêt de bus, ma cheville devient douloureuse. Arrivé à l’hôtel, il se confirmera qu’elle est bien enflée, plus même semble-t-il qu’au soir de l’accident. Je devrais ôter la goulotte pour pouvoir trouver le sommeil. Au matin, cette pauvre cheville a repris une apparence normale. Une nouvelle séance d’acupuncture va, je l’espère, faire évoluer les choses dans le bon sens.

    La morale de cette expérience est qu’il faut, pour le moment, bannir toute forme de marche.

    Le sympathique couple que nous avons rencontré lors de la descente d’Ulsan Bawi, familier du massif, nous avait dit que cette marche d’Ulsan Bawi était une simple promenade comparée à l’ascension des pics les plus élevés tels que le Daecheongbong à 1708 mètre d’altitude qui était notre objectif initial. Ce n’est que partie remise et je compte bien revenir ici un jour et atteindre ce sommet. Il faudra toutefois revoir sérieusement la question de l’équipement et nous doter de vraies chaussures de montagne à tige haute.

    Comme quoi, même à un âge avancé, on peut encore apprendre des choses.

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    24 septembre - Gwongeumseong


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  • Après notre dégustation d’araignée hier, nous avions repris la route et roulé en direction du nord. C’est finalement dans un village situé tout près de la côte, nommé Hupo que nous avons loué une chambre pour la nuit, avant de continuer notre route le lendemain.

    La météo annonçant un temps dégagé pour le lendemain, nous avons choisi cet endroit, près de la mer dans l’espoir d’assister au lever de soleil dont nous avons été privés sur l’île de Jeju.

    Le lendemain, avant l’heure du lever du soleil, nous nous dirigeons vers un promontoire, orienté vers l’est. Les premières lueurs du jour montrent bien quelques nuages sur la mer, à l’horizon, mais le soleil les traversera pour nous offrir ces beaux rayons teintés de rose. Le cadre n’est sans doute pas aussi prestigieux que celui du cratère de l’Ilchulbong, mais j’espère que vous apprécierez.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Après un petit déjeuner dans un restaurant de la chaine « Paris – baguette » qui a ouvert beaucoup de points de vente dans le pays et offre des produits tout à fait acceptables, même s’ils ne ressemblent pas vraiment à ceux de nos boulangeries, nous reprenons la route.

    300km plus loin nous nous arrêtons au Sunrise Park, à l’entrée de la ville de Sokcho, où, selon le guide, il est possible de trouver des informations sur les chemins de randonnées du parc de Seoraksan, tout proche. Guidés par ces informations, nous prenons une chambre tout près de l’entrée du parc. Beaucoup d’établissements sont fermés et certains sont même visiblement abandonnés. Comme la plupart des lieux touristiques dans ce pays, la fréquentation est très importante pendant les mois de congés puis disparait presque complètement après, sauf pendant les week-ends. Seoraksan n’échappe pas à cette règle et l’endroit est assez désert. Les seules personnes que nous rencontrerons sont venues des villes proches pour la journée. Le Sora motel où nous sommes installé n’est vraiment pas terrible la chambre est exigüe, les sanitaires d’un autre âge et la propreté toute relative. Seul point positif, un réseau wifi inclus dans le prix de la chambre. Il est à peine midi, et, tout juste installés, nous partons à la découverte du parc. Il est trop tard pour se lancer sur les pistes qui conduisent aux sommets les plus élevés du parce, vers 1750m, mais nous parait raisonnable de faire les 3,8km qui conduise à l’Ulsan Bawi, littéralement le rocher d’Ulsan, qui culmine à 870m.

    Selon la légende ce rocher représentait la ville d’Ulsan, lors d’une réunion convoquée par le créateur du monde et de ces beautés, réunion au cours de laquelle on devait décider de construire la plus belle montagne du monde. Arrivé en retard à cette réunion à cause de son imposante masse, le malheureux rocher n’a pas pu y participer. Sur le chemin du retour, il trouva la région de Seoraksan si belle qu’il décida d’y rester. Voici ce rocher, vu de la vallée.

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Avant la piste elle même, dans un temple boudhiste, une statue du Boudha en bronze, pesant 160 tonnes, observe les marcheurs. Nous immortalisons notre passage ici en posant devant elle.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Le début de l’ascension est assez facile. La vue sur les massifs environnant est particulièrement belle.

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

        

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

      

    De nombreux écureuils, moins sauvages que leurs comparses français des forêts de Fontainebleau ou de Sénart, se laissent approcher.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Les choses se corsent nettement après un point nommé Herundeul Bawi, où se trouve un autre rocher remarquable. Cette boule de 16 tonnes peut être bougée, selon la documentation locale, par un groupe de personnes déterminées. 19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    A partir de là l’ascension se fait en grande partie par des escaliers suspendus dans le vide. Kyong Ai pourtant pas particulièrement peureuse, renoncera à grimper jusqu’au sommet. Elle décide de m’attendre alors que je grimpe les 200 derniers mètres de dénivelés.

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

        

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

        

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

         

    La vue du point le plus haut est splendide et je fais quelques photos pour en faire profiter Kyong Ai et tous ceux qui n'auront pas la chance de venir ici.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

        

    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

      

    Sur le chemin du retour, mon pied droit, chaussé, comme le gauche, d’une chaussure dont les  crampons ne sont pas de première jeunesse glisse sur un rocher friable et je me tords méchamment la cheville. Après un peu d’attente, je reprends mon chemin. J’arrive à marcher mais la douleur est toujours là, bien sensible. Lorsque je retrouve Kyong Ai, un peu plus bas, elle est en compagnie d’un couple de coréens avec lequel elle a sympathisé. Gentiment, le mari sort de son sac à dos un flacon de ce qui m’a parut être de l’arnica et m’enduit copieusement la cheville avec son contenu. Nous descendrons ensemble jusqu’à l’entrée du parc. En route, il me conseille de faire une pause en plaçant mes pieds dans le torrent qui dévale de la montagne, afin d’éviter que ma cheville gonfle. L’eau, très froide, me fait effectivement du bien et j’espère à ce moment que tout va rentrer dans l’ordre. Le couple aura ensuite la gentillesse de nous raccompagner en voiture jusqu’à notre hôtel, situé à quatre km de là.

    La nuit passée à l’hôtel n’améliore malheureusement en rien l’état de ma cheville. Après un coup de téléphone avec mon assurance qui me confirme que ce type d’accident est bien couvert par mon contrat, même si un rapatriement sanitaire est nécessaire, nous prenons un taxi pour aller en consultation au Medical Center de Sokcho, établissement conseillé par mon assureur.

    Une heure après, le verdict tombe. Vous pouvez en prendre connaissance vous-même en observant la photo ci-dessous.19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi

    Une magnifique goulotte pour immobiliser la cheville et trois jours minimum de repos forcé.

    Au passage, j’ai été impressionné par la qualité de la prestation de l’établissement où j’ai été soigné.

    En moins d’une heure donc, nous avons rempli les formalités d’admission, été reçu par un médecin qui à demandé des radios, faites en attendant zéro minutes. Le matériel ultra performant (digital X ray Philips) a mis à disposition instantanément, sur l’écran HD du médecin, les radios de ma cheville. La goulotte a été posée avec zéro minute d’attente. Le tout nous a été facturé 91.000 wons, soit 60 Euros environ. L’endroit est ultra moderne, d’une propreté irréprochable, le personnel nombreux, attentif et souriant. J’ignore si cet endroit est une structure privée ou publique, mais mes expériences récentes du système hospitalier français sont loin d’être aussi positives.

    Seul bémol, on m’a fait une piqure, probablement d’anti inflammatoire et nous sommes partis avec un ordonnance pour des comprimés que j’ai fait la bêtise de prendre. Vu les douleurs qui m’ont tiraillé l’estomac le reste de la journée et une bonne partie de la nuit, j’ai du absorber en une seule fois autant d’anti inflammatoire que dans le reste de ma vie. Tout est rentré dans l’ordre lorsque j’ai arrêté de prendre ces foutus comprimés. Ma cheville ne me fait absolument pas souffrir. Au moment où j’écris ces ligne, le dimanche 23, vers 16heures, il ne me reste qu’un peu plus d’une demi journée a attendre avant de revoir le médecin pour juger de mon état puis de décider ce que nous ferons pendant le reste de notre séjour.

    Nous avons changé d’hôtel pour passer ces trois jours et nous sommes désormais installés à Sokcho même, avec une belle chambre, très propre,  avec vue sur la mer et une connexion internet. Kyong Ai est aux petits soins avec son grand malade de mari. A titre d’exemple, nous avons mangé, hier à midi deux nouvelles araignées, achetées vivantes puis cuites sur le marché de Sokcho19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi.

    Autre avantage, ce blog, pour la toute première fois, est à jour sans aucun retard !

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    19 au 23 septembre Sokcho, Seoraksan et Ulsan Bawi


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  • Aujourd’hui nous avons mis à notre programme la visite de deux villages, Gampo et Guryongpo, situés sur la côte, à la hauteur respectivement de Kyong Ju et de Pohang. Nous sommes allés plusieurs fois dans les années 80 dans ces villages et le souvenir de ces visites est encore bien présent à nos esprits. Il fallait alors pour y acceder emprunter une mauvaise piste sur laquelle circulaient principalement camions et autocars et où les automobiles de particuliers avaient le plus grand mal à progresser dans les blocs de la taille d’une boîte à chaussure qui empierraient la voie.

    Aujourd’hui tout est plus simple, grâce à une belle route sinueuse, puisque la plaine Kyong Ju est séparée de la côte par des collines, comme d’ailleurs la plus grande partie du territoire de la Corée du sud. Les qualités routières de notre véhicule invitent à la modestie dans ce contexte. Tout au long de la route qui relie Guryongpo à Pohang, de nombreux ouvrages d’art en construction laissent penser qu’une voie  directe est en cours de construction. Le pays investit donc toujours beaucoup dans ses infrastructures.

    La partie ancienne des villages n’a  par contre guère changée. De nouveaux bâtiments à plusieurs étages ont été construits mais sur le rivage on trouve toujours ces maisons basses souvent couvertes de tôles ondu19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggulées ou de tuiles peintes.

      

    19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

      

    19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

      

    Le port de Gampo est assez important. Aux coté des classiques bateaux de pêche artisanale, en particuliers ceux équipés des guirlandes de lampes qui traquent les calamars que vous connaissez bien si vous suivez ce blog régulièrement, une flotte de chalutiers dén19 septembre - Gampo Guryongpo et Gangguote une dimension plus industrielle. 

      

    19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

      

    A partir de Guryongpo, nous prenons un chemin qui longe la côte. Des balises puis un panneau indicateur nous montre que, à l’image de ce qui a été fait pour les sentiers de l’île de Jeju, une association se charge de tracer des randonnées. Ceci n’est cependant guère documenté, au moins d19 septembre - Gampo Guryongpo et Gangguans les guides que nous avons avec nous.

    Ce sentier nous offre les paysages côtiers habituels du pays, avec les rochers déchiquetés et les pins parasol. 19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

        

    19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

      

    Des piments, très utilisés dans la cuisine coréenne, sont plantés un peu partout, au milieu même des habitations parfois.19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

    Une fois récoltés ils sèchent à même le sol. 19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

    Le poisson séché, lui aussi base de l’alimentation coréenne, est l’héritage d’une époque où seule cette méthode de conservation existait. Ici, les poissons sont suspendus, 19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggucomme du linge avec des épingles.

    Coté intérieur, dans les rizières, les lourds épis courbent la tige qui les porte. La récolte est proche. Elle donnera lieu, lors de la prochaine pleine lune, à la plus grande fête du calendrier coréen, Chuseok.19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

    Nous prenons ensuite la route du nord, pour notre prochaine destination, la région montagneuse du Gangwondo, située à l’extrême nord-est de la péninsule.

    Nous ne manquons pas, bien sûr, de nous arrêter pour diner à Ganggu, petit port qui s’est fait une spécialité des araignées de mer. Des dizaines de restaurants se battent pour attirer les rares clients, nous sommes en semaine et hors de la période juillet aout des congés. Chaque restaurant expose dans des aquariums les araignées et, pour certains quelques poissons. On voit les classiques araignées pêchées localement, de couleur orange. On voit aussi partout des spécimens bien plus gros de couleur gris marron qui sont péchées bien plus au nord par des bateaux russes qui les livrent ensuite, vivantes, ici. Elles n’ont pa s la réputation d’être aussi bonnes que la pêche locale. Kyong Ai, experte en crustacés, évitent soigneusement les bonimenteurs qui tentent de nous entrainer dans leur établissement et en choisit un où une araignée lui parait digne de figurer sur notre menu.19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

    Une fois alerté le propriétaire des lieux, le prix est négocié. L’araignée choisie est alors sortie de l’aquarium puis placée dans un bac en inox avec un couvercle, puis cuite à la vapeur.19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

      

      

      

      

      

      

      

    Elle se retrouve ensuite sur notre table et le festin peut commencer. Il faut reconnaitre que le goût de ces crustacés est incomparable. On les mange ici sans mayonnaise et la chère, un peu sucrée, supporte parfaite d’être consommé sans aucun accompagnement.19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu

    Repus, nous roulons encore un peu avant de chercher un min bak pour la nuit. La route est encore longue pour notre destination du lendemain.

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    19 septembre - Gampo Guryongpo et Ganggu


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  • Nous arrivons à Daegu et nous installons dans un motel près de la gare des bus.

    L’étape sera plutôt shopping que touristique. Kyong Ai va faire des courses et remplit deux gros cartons qui partent vers la France par la poste. Ils contiennent les ingrédients des spécialités à venir en France ; calamars, algues et bien d’autres choses encore.

    Je profite de ce temps où ma présence avec ma moitié est non seulement inutile mais probablement nuisible pour rattraper un peu du retard pris par mon blog.

    Nous prenons le temps de visiter un lieu recommandé par le guide Lonely Planet : le marché aux herbes médicinales. En fait de marché, il s’agit d’échoppes dans une rue comme on en voit dans pratiquement toutes les villes coréennes, peut-être juste un peu plus nombreuses. Il émane de ces boutiques ou des cartons exposés à l’extérieur des parfums étrange que la photo ne permet malheureusement pas de partager avec vous, chers lecteurs.

    16 au 18 septembre - Daegu

      

    16 au 18 septembre - Daegu

      

    16 au 18 septembre - Daegu

    Un musée de la médecine orientale est installé juste à coté. Il est manifestement destiné aux enfants qui sont d’ailleurs nombreux, venus d’écoles et accompagnés de leurs professeurs.

    Dans la rue, Kyong Ai s’exerce à un jeu de cerceau coréen, avec un succès tout relatif.

    16 au 18 septembre - Daegu

      

     

    16 au 18 septembre - Daegu

    A proximité, quelques maisons traditionnelles, conservées au milieu des tours. Il s’agit de la résidence du poète Lee Sang Hwa, célébré pour son rôle dans la résistance contre l’occupation japonaise au début du vingtième siècle. Là aussi l'ambiance est assurée par les enfants en visite.

      

      

      

      

     

     

    16 au 18 septembre - Daegu

      

     

    16 au 18 septembre - Daegu

    Le 18 au soir, nous repartons pour Kyong Ju. Nous retournerons le lendemain sur des lieux fréquentés il y bien longtemps, nous remonterons ensuite vers le nord en longeant la côte est en destination de la zone montagneuse du Gangwon do, et de ses nombreuses randonnées.

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    16 au 18 septembre - Daegu


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