-
Cette danse, donnée par le groupe la troupe issue du village d’Hahoe, sera représentée à plusieurs reprises tout au long du festival tantôt dans le village d’Hahoe tantôt sur le site même du festival à Andong.
Elle fait partie d’un ensemble de célébrations chamaniques dont le rituel évoqué plus tôt, dans un billet précédent, est la première partie.
Nous assisterons à deux représentations de cette danse. La première au village de Haheo et la deuxième, le soir même à Andong dans le théâtre du festival. Les photos illustrant ce billet ont été prises lors de ces deux représentations. Le spectacle est divisé en six actes.
Le premier appelé Mudong Madang (무동마당) est une parade. Les musiciens entrent sur scène en jouant. Ils sont suivis de la jeune mariée, Gaski, celle-ci représente la déesse des lieux, elle est au dessus de tous et, pour cette raison, elle est portée sur les épaules d’un homme afin que ses pieds ne touchent pas le sol.
Les musiciens se rangent ensuite au fond de la scène où ils resteront pour animer la suite du spectacle.
Le second acte, Chuji Madang (주지마당), est la danse des lions. Il faut pas mal d’imagination pour reconnaitre des lions dans les costumes des deux danseurs qui évoluent sur scène, mais amis lecteurs, je sais que vous n’en manquez pas.
Les lions combattent et finissent par mourir tous les deux. La scène est ainsi débarrassée de ses démons et le spectacle peut continuer.
Le troisième acte, Baekjong Madang (백정마당), met en scène le boucher et un taureau. Le boucher se moque de l’animal et en particulier de la petitesse de ses attributs sexuels.
L’animal énervé par ces sarcasmes, tente de l’embrocher, sans succès. Il sera finalement abattu par le boucher, à coup de masse sur la tête.
Le boucher éventre alors le malheureux taureau et extrait de son corps le cœur d’une part et le pénis avec les testicules d’autre part.
Le boucher tente alors de vendre ces morceaux au public en expliquant tout le bénéfice que pourrait en tirer l’acheteur, en particulier dans le domaine des performances sexuelles par la consommation des attributs du taureau. Le public coréen, qui connait cette histoire par cœur, négocie le prix, mais bien sûr, le boucher conserve les morceaux qui réapparaitront plus tard pour jouer un rôle important.
Pendant le quatrième acte, Halmi Madang (할미마당), la veuve installée sur une machine à filer le coton, se lamente sur son sort, en un triste chant, elle explique qu’elle est devenue veuve à l’âge de quinze ans, quatre jours après son mariage et que la vie est bien dure.
A la fin de son chant elle se lève et commence, une sébile faite d’une demi jujube, à mendier auprès des spectateurs.
Lors de la représentation nocturne, Kyong Ai, assise à mes coté au premier rang a glissé un billet dans la sébile et s’est vue entraînée par la veuve sur scène pour quelques pas de danse.
Pune, la courtisane est seule en scène au début de cinquième acte, Pagyèsung Madang (파계승마당), elle va et vient.
Au bout d’un moment, un moine apparait, mais Pune ne le remarque pas. Prise d’une envie pressante, elle fini, après avoir soigneusement observé les alentours mais sans remarquer le moine, par s’accroupir pour se soulager.
Le moine en est tout émoustillé et s’approche de Pune qui se relève. Le moine jette ensuite au loin son chapeau, signifiant ainsi qu’il renonce à sa chasteté et à son état de moine.
Il courtise alors Pune et fini par partir avec elle, juchée sur son dos.
Au début du sixième acte, Yangban, Seonbi madang,(양반,선비마당), Imae, l’idiot du village, déambule sur scène, provoquant les rires des spectateurs.
Entre ensuite yangban, le noble et Seonbi, l’érudit. Le valet de Yangban, Chorangi, rode autour d’eux, les deux notables se saluent en se courbant au sol, ce dont profite le valet pour s’asseoir sur la tête de son maître, le ridiculisant ainsi.
Ensuite, les deux notables entament un dialogue dans lequel chacun tente de prendre le dessus sur l’autre.
Entre alors le boucher, tenant à la main son sac de paille contenant toujours les attributs du taureau.
Pune arrive aussi et fait des avances tour à tour aux deux notables.
Le boucher essaye de vendre ses morceaux aux notables qui finissent par se les disputer, tirant chacun de son coté sur les testicules du taureau.
Celles-ci tombent au sol et c’est Halmi, la veuve, arrivée entre temps qui récupère les morceaux en se moquant des notables, tout honteux de leur conduite.
A la fin de cet acte, les danseurs ôtent leur masque et saluent le public.
Ce drame, qui fait partie du bagage culturel de chaque coréen, est une critique acerbe des puissants, le moine est dépravé, le noble comme l’érudit sont suffisants et prêts à se battre comme des gosses pour s’attirer les faveurs de la courtisane.
Les acteurs ayant un rôle parlé sont équipés de micros dissimulés sous leur masque. Les dialogues sont croustillants et déchainent à tout moment des rires dans le public. Bien sûr, je n’ai saisi que le sens de cette comédie et je suis incapable de restituer toute la substance des dialogues.
Il existe sur youtube de nombreuse vidéos de ce spectacle, n’hésitez pas à les visionner, en particulier pour les aspects sonores, que ce billet ne peut bien sûr pas rendre. Tapez simplement hahoe mask dance et vous pourrez vous faire une idée de ce que donne ce spectacle
Pour voir toutes les photos prises pendant le spectacle donné au village d'Hahoe dans l'après midi, cliquez sur l'appareil photo de droite, pour celles du spectacle donné le soir, sur le site du festival, cliquez sur l'appareil de gauche.
votre commentaire -
Une fois le rituel chaman terminé nous poursuivons notre route vers le village de Hahoe. A l’entrée du village, un jeune homme cherche des renseignements sur l’endroit où se passe le rituel chaman. Je lui explique, au début en anglais, puis lorsque je découvre qu’il est en fait un compatriote, dans la langue de Molière, qu’il est trop tard pour voir ce rituel.
Nous reverrons à plusieurs reprises ce sympathique garçon, nommé Alexandre qui nous confiera qu’il met à profit une année sabbatique pour voyager un peu partout en Asie. A la fin de son séjour de deux semaines en Corée, il part pour le Népal, puis pour l’Inde. Il ne rentrera en France qu’en Mars. C’est la deuxième fois qu’il passe ainsi une année loin de son pays natal pour découvrir l’Asie. Si le hasard et le miracle d’Internet l’amène à lire ses lignes, nous lui souhaitons bon vent.
Je ne vais pas me lancer dans une description détaillée du village d’Hahoe, si les photos qui suivent vous donnent envie d’en savoir plus, tapez simplement Hahoe village et google vous conduira vers de nombreux sites car l’endroit étant classé par l’Unesco, il a fait l’objet de moult études.
Sachez tout juste que ce village a été fondé il y a six cents ans par le clan Yu, parfois aussi orthographié Ryu. Ce clan a donné un premier ministre au pays sous l’ère Joseon. Et que ce sont toujours les descendants de ce clan qui y vivent. L'aspect du village a été préservé tout au long des siècles.
Il se compose de maisons de notables, la plus prestigieuse comportant 99 pièces.
On peut y voir aussi des maisons plus modestes, couvertes de chaume.
Un peu partout dans le village, des plaqueminiers sont plantés dans les jardins. En cet automne, les taches orange des kakis amènent une touche de couleur.
Au centre du village un arbre, lui aussi vieux de six cents ans, est considéré comme une divinité. Le panneau bilingue coréen anglais planté à proximité dit qu’il est d’essence zelkova et qu’il protège le village, selon la légende.
Le village est situé dans une anse de la rivière Nakong et, sur la rive opposée, une falaise complète de façon harmonieuse le paysage.
En face, les montagnes, dont celle que nous avons gravi ce matin, constituent un cadre apaisant.
C’est avec cette falaise comme décor que sera donné le spectacle de danse masquée Byeolshin Gut par la troupe que nous avons rencontré le matin même lors du rituel chaman. Ce spectacle sera le sujet du prochain billet.
Pour voir toutes les photos prises dans le village d'Hahoe, cliquez sur l'appareil photo ci-dessous.
votre commentaire -
Le séjour à Andong donne lieu à une telle masse d'images et d'anecdotes que plusieurs billets lui seront consacrés, au moins pour ce premier jour du festival des danses masquées, le 28 septembre.
Le premier est consacré au rituel chaman, premier événement au programme du festival. Ce rituel se déroule au village de Hahoe, extraordinaire endroit auquel sera consacré le billet suivant. Ce village se trouve à une trentaine de kilomètres d’Andong et nous nous y rendons en voiture. Le programme ne précise pas l’endroit exact où se déroule ce rituel et le village semble assez étendu. Nous espérons que, sur place, nous pourrons obtenir plus de renseignement. Une fois arrivé, nous trouvons bien un bureau d’information touristique sur le parking, à environ un kilomètre du village lui même. Malheureusement les deux charmantes hôtesses semblent mieux informées sur le village que sur le festival. Elles ont bien connaissance de ce rituel qui se passe quelque part dans la montagne et sont tout juste capable de tracer un vague cercle sur le plan de la brochure qui décrit les environs du village.
Nous décidons de prendre un chemin qui longe la route menant au village. Ce chemin nous offre de belles vues sur la rivière, les collines avoisinantes et les cultures, car le village est un vrai village avec des habitants qui y vivent et y cultivent la terre.
Au bout de quelques minutes de marche, la chance nous sourit. Des voiture s’arrêtent sur la route et en descendent un groupe de personne vêtues de costumes blancs traditionnels. Il nous suffit de les suivre, car il s’agit du groupe qui va procéder au rituel. Nous sommes pugnaces mais aussi privilégiés car parmi les milliers de spectateurs qu’attire le festival d’Andong, nous serons les seuls vrais spectateurs. Tous les autres, pratiquement exclusivement reporters de TV et journaux ou amis des danseurs, ont accompagné en voiture le groupe folklorique.
La montée est raide. Heureusement, depuis hier j’ai remplacé mon encombrante goulotte par un strap presque élégant.
Kyong Ai entame la conversation avec une des membres du groupe. Elle apprendra ainsi que cette troupe est originaire du village de Hahoe et joue son spectacle de danse masquée partout dans le monde. De fait, c’est au cours de ce rituel que vont naître les personnages qui évolueront ensuite sur scène.
Cette montée nous conduit à la maison du Chaman, où va se dérouler le rituel. Elle est entourée de cordes qui en interdisent l'accès aux mauvais esprits.
Certains danseurs finissent de se costumer, en particulier les rôles féminins, joués, pour deux d’entres eux, par des hommes.
La troupe se compose des danseurs et de sept musiciens. On trouve quatre tambours, dont trois buk et un Janggu, en forme de sablier. Il ya aussi deux gong, un petit au son assez aigu, nommé kkwaenggari et un plus gros appellé jing sur lequel le musicien frappe avec une baguette enrobée de tissus. Enfin un seul instrument à vent le taepyeongso au son strident et si perçant qu’il tient tête sans peine aux plus nombreuses percussions.
Pendant que les chamans entrent dans la maison, la troupe se place sur deux rangs, les danseurs devant. Ceux-ci portent l’exubérante coiffe de fête des fervents du chamanisme, faite de fleurs en papier blanc avec quelques pointes de rose. Ils s’inclinent jusqu’au sol en signe de respect. Un des musiciens qui nous donne l’impression de connaitre le mieux le rituel les incite avec des injonctions : nobles, inclinez vous !
A l'intérieur de la maison, le chaman le plus gradé, vêtu d’une tunique bleue, s’incline devant les offrandes faites aux divinités et lit un texte sacré pour invoquer les bons esprits.
Ensuite, les chamans ressortent et remettent à tour de rôle à chaque danseur le masque qui lui est dédié. Les danseurs ôtent à ce moment leur coiffe. Ce rituel leur assure l’immunité conféré par l’anonymat du masque pendant le temps où ils le portent. Cette tradition rejoint celle, presque universelle, des carnavals ou le port du masque permet de lever, pour un temps, les interdits liés aux barrières sociales. Les humbles ont ainsi la possibilité de se moquer des puissants. Nous verrons que ce pouvoir est largement utilisé pour une féroce satire des détenteurs du pouvoir dans la danse masquée à laquelle nous assisterons plus tard.
Les danseurs se retournent alors vers les musiciens et portent le masque à leur visage.
Passons en revue les masques et les personnages qu’ils représentent en gardant à l’esprit qu’ils seront les acteurs de la danse à venir. Vous serez ainsi armés pour reconnaitre les travers dont les accusent les gens communs.
Les voici, dans l'ordre où ils ont été remis : la jeune mariée (gaksi - 각시)
De gauche à droite, la courtisane (bune - 부네), le serviteur (chorangi - 초랭이) et la veuve (halmi - 할미)
à gauche l’idiot du village (imae -이매 ) et à droite, le moine (jung - 중)
Enfin, le boucher (baekjong - 백정)
Toute cette cérémonie à été bien sûr filmée par l’armée des reporters présents.
Les danseurs entament ensuite une courte marche pendant laquelle ils adoptent la démarche et les particularités qui seront les leurs lors de la danse des masques plus tard. Par exemple le noble agite son éventail, l’idiot du village se désarticule pour marcher.
La jeune mariée (gaksi) est portée sur les épaules d'un homme non masqué.
Le rituel se termine par le partage avec tous les présents des victuailles amenées par la troupe. Pomme, gâteau de riz (tok), poisson séché, poulpe cru.
Tout au long de ce rituel, les membres de cette troupe, qui parcours le monde pour donner son spectacle, ont fait preuve d’une grande disponibilité. C’est avec plaisir que nous les retrouverons plus tard sur scène. Et nous vous raconterons l’histoire qu’ils nous ont narrée.
Pour voir toutes les photos du rituel chaman, cliquez sur l'appareil photo ci-dessous
votre commentaire -
Nous quittons aujourd’hui la province du Gangwon do. Mes problèmes de cheville nous ont empêchés de remplir notre programme de randonnées. Nous garderons tout de même un bon souvenir de ce passage, à cause de la qualité de l’accueil et des nouvelles expériences faite, en particulier à ces séances d’acupuncture. Ma cheville a presque retrouvée son apparence normale aujourd’hui et je pense que cette médecine a contribué à cette amélioration.
Avant de partir, je prends quelques photos de la ville de Sokcho à partir de la deuxième fenêtre de notre chambre, celle qui ne donne pas sur la mer.
On peut voir dans Sokcho plusieurs bâtiments d’inspiration russe, imitations plus ou moins réussies des coupoles de la cathédrale St Basile à Moscou. C’est vraie que la Russie n’est pas très loin et que, pendant quelques années avant la fin de la guerre de Corée, cette partie du territoire a fait partie de la Corée du Nord, sous forte influence de l’URSS.
Nous nous dirigeons vers Chuncheon, capitale de la province du Gangwon do par la route 56 qui traverse le parc de Seoraksan. C’est l’occasion de contourner le rocher Ulsan Bawi et d’observer sous des angles différents cette spectaculaire formation rocheuse.
A partir de Chuncheon, nous prenons l’autoroute 55 qui descend vers le sud à travers de beaux paysages de montagne.
Je profite d’un arrêt pour vous faire découvrir, par photos interposées notre imposante limousine.
La bête affiche 192000km au compteur et je suspecte les amortisseurs d’être là depuis le tout début de l’histoire. C’est dire qu’il est impossible de passer sur une bosse ou un ralentisseur à une vitesse supérieure à celle d’un escargot anémique sans faire talonner les suspensions avec un bruit pas vraiment sympathique. Afin de ménager ma cheville en convalescence, dès que c'est possible, je n’utilise que mon pied gauche pour conduire, tantôt pour freiner, tantôt pour accélérer, le temps de réaction face aux aléas de la route en souffre et la suspension avec.
Arrivés à Andong, notre destination, nous avons pu nous procurer le programme détaillé du festival de danses masquées qui nous amène ici.
Pour voir toutes les photos prises aujourd'hui, cliquez sur l'appareil photo ci-dessous
votre commentaire -
Comme promis, voici des nouvelles de ma troisième et dernière séance d’acupuncture. Mes craintes d’hier étaient vaines, aucune nouvelle torture n’était au programme d’aujourd’hui.
C’est donc un petit reportage photo que je vous propose. Les prises de vues ont été assurées par Kyong AI.
Ici le praticien pique ma cheville avant de placer la ventouse qui va aspirer le sang.
Ensuite il place les aiguilles.
Et cette pelote d’épingle, c’est mon pied après l’opération.
Me voici enfin branché, grâce aux pinces crocos. L’objet noir qu’on voit à la partie supérieure de l’image est un radiateur qui chauffe légèrement la zone où sont plantées les aiguilles.
Enfin la mystérieuse lampe verte qui est en fait, selon l’infirmière qui la met en place, un appareil qui chauffe l’intérieur du membre à traiter, un peu comme un four à micro ondes.
La situation de la cheville s’étant un peu améliorée, le médecin ne s’est pas opposé à une marche de quelques centaines de mètres et nous en avons profité pour nous livrer à une visite du marché de Sokcho où Kyong Ai a déjà fait ses courses plusieurs fois mais que je ne connais pas.
Comme tous les marchés coréens, il stimule vue et odorat.
Et le poisson séché y tient une place de choix, présenté de bien des façons.
Le riz, cet aliment tout simple pour nous, en Europe, se décline en nuances multiples ici.
Les épices ne sont pas oubliés et le kimchi étale son rouge vif.
Ces araignées, de taille monstrueuses, déjà évoquées dans un billet précédent, viennent des eaux russes, situées bien plus au nord.
Ces deux là sont bien coréennes et ont terminées dans nos assiettes car au milieu du marché, les vendeurs de crustacés ont installé des tables où on peut consommer ses achats. Ce n’est finalement que la troisième fois en une semaine que nous mangeons des araignées. Pour vous faire pâlir de rage, nous avons dépensé 30.000Won en tout, soit environ 20 Euros pour ces deux là.
Vous ne rêvez pas, les coquillages qu’observe Kyong Ai d'un air dubitatif dans ce bac sont bien des moules !
Une photo du motel Song Rim, à Sokcho, où nous avons passé presque une semaine. Si vous passez par là nous recommandons. La fenêtre ronde au 5eme étage (Notre rez-de-chaussée s'appelle étage 1 ici et il y a bien un 4eme étage, contrairement a beaucoup d'hôtels qui passe directement du 3eme au 5eme, en éliminant le 4, pour cause de superstition) est celle par laquelle nous observions la mer. A mon retour en France, j’ajouterai au blog un descriptif des logements que nous avons fréquenté. Si des lecteurs sont tentés par l’aventure coréenne, ça peut leur rendre service.
C'est notre dernier jour ici. Demain nous partons pour Andong où se déroule un festival de masque avec des danses traditionnelles qui donneront, je l'espère de belles photos. Pour changer du trajet aller, fait le long de la côte est, nous passerons par l'intérieur du pays.
Cliquez sur l'appareil photo ci-dessous pour voir toutes les photos du jour
votre commentaire